Comme tous les jours du lundi au vendredi de 16h à 18h, Nathalie Salmeron vous embarque dans son émission Ça Balance à Toronto.
Et ce mercredi 4 juin 2025, c’est la journée internationale des enfants victimes innocentes de l’agression.
Les enfants, partout à travers la planète, n’ont malheureusement pas tous la même chance.
Il arrive que certains d’entre eux soient victimes d’agression, c’est pourquoi l’Organisation des Nations Unies a choisi la date du 4 juin, qui depuis 1992, rappelle les violences que subissent des milliers de jeunes.
Selon le rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés, pour la seule année 2023 :
- 11 649 enfants ont été victimes de meurtres ou d’atteintes à l’intégrité physique.
- 8 655 enfants ont été victimes de recrutements et d’utilisation, et 4 356 enfants ont été enlevés.
Les chiffres les plus élevés ont été vérifiés en République démocratique du Congo, en Somalie et au Nigeria. Près de 30% des victimes étaient des filles. - 1 470 enfants ont été victimes de violences sexuelles.
La violence sexuelle dans les conflits est la violation grave la moins signalée, tant pour les filles que pour les garçons.
Plus de 90% des violences sexuelles ont été perpétrées contre des filles, qui sont touchées de manière disproportionnée par les violences sexuelles et les mariages forcés, bien que les cas de violences sexuelles à l’encontre des garçons sont en augmentation. - 5 205 enfants se sont vus refuser un accès à l’aide humanitaire
De 2022 à 2023, le refus d’accès humanitaire a augmenté de plus de 32%, coïncidant souvent avec une escalade d’autres violations graves.
Chez nous au Canada, parmi les enfants et les jeunes qui ont été victimes d’affaires de violence déclarées par la police, 1 sur 3 a été agressé par un membre de la famille.
Selon Statistiques Canada en 2019, 69 691 enfants et jeunes ont été victimes d’affaires de violence déclarées par la police au Canada, et les victimes étaient le plus souvent des filles à 57%.
Les auteurs de violence envers les enfants et les jeunes étaient le plus souvent une simple connaissance 32%, un parent 19% ou un étranger 16%.
Chronique : Nathalie Salmeron, via un.org et journee-mondiale.com
